Dès l’âge de 20 ans, il était déjà clair pour nous que nous aimions beaucoup le mode de vie du sud de la France.

Là-bas, les choses sont un peu différentes de chez nous.

En fait, nous sommes venus à Bélesta grâce à la cave coopérative des vignerons : le guide des vins a parlé d’un vin rouge profond avec des arômes de cerise et des notes de poivre.

Ensuite, nous avons vu le Canigou enneigé dominant les coquelicots en fleurs. Et encore et encore ces cabanes en pierre délabrées. Ne pourrait-on pas reconstruire un tel «Casot»? C’est comme ça que tout ça a commencé. Ah oui, et on ne serait plus viré du camping si on ferait ses fêtes dans les collines là-bas…

Nous voulions partir dans le midi. On pensait savoir comment se la couler douce. Mais ensuite, nous avons fait la connaissance de nos voisins dans la garrigue. Ce sont des professionnels dont on peut apprendre vivre et laisser vivre.

 J’ai toujours pensé que Vladimir Kaminer et Charles Bukowski exagéraient leur exubérance, que les histoires provençales de Peter Mayle à la fin des années 80 ne pouvaient pas être vraies et que Salvador Dalí localisait le centre du monde à la gare de Perpignan par hasard. Loin de là ! Maintenant, je connais les gens autour des villages à l’extrême sud de la France et j’apprécie leur folie sympathique.

Bienvenue dans la région où tout est un peu différent !